ADIEU A THIERRY. 31 MAI 2013. J.-Marc BOCQUET
Je n’imaginais pas avoir cette tâche à remplir. Ayant accompagné Thierry durant sa recherche, ses études, ses engagements, nous le voyions toucher au but. Il lui restait 2 oraux à passer, pour couronner ce long chemin, aride pour lui, qui le menait à son diplôme d’éducateur.
« Sois fier, ouvrier », chantaient les jocistes des années d’Espérance. Fier il était, pas intello pour 2 sous. Fier de sa culture et de sa sensibilité, de l’Histoire rude et opiniâtre des gens d’ici, à l’âme faite de terre, d’acier, de solidarité et d’amitié. Tu avais l’abord un peu taciturne, parfois un peu provocateur, parce que les gens de la classe ouvrière ont tellement l’habitude de se faire dénigrer, dominer et même mépriser, qu’à force, on n’y tient plus de faire le dos rond.
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