Trois questions à... Erika Thomas
A l’occasion de la sortie de son ouvrage
Art-Vidéo et fictions du quotidien, L’Harmattan, 2015, 182 pages, 18 €
Erika Thomas, vous restituez dans ce livre trois actions artistiques présentées en France et à
France et à l’étranger dans des cadres divers. Pouvez-vous définir cette notion d’ « action artistique » ? Imaginez qu’un matin au petit déjeuner vous remarquez - alors que vous êtes déjà très pressé - qu’il n’y a plus de café, plus de pain et qu’en plus vous n’arrivez pas à mettre la main sur vos clés de voiture. Cette frustration inévitable - et ce qu’elle suscite en termes de stress du point de vue mental - vous pouvez l’interroger et en approfondir le sens en en faisant le point de départ d’une création artistique. Comment ? Par exemple, mais ce n’est qu’un exemple, en recensant et photographiant toutes les clés dans la maison pour en faire une exposition dont l’intention serait de réfléchir à la place des clés dans nos existences...
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