Communiqué de presse
« Avec l'argent que j'avais, j'espérais pouvoir louer quelque chose, mais j'ai vite compris que je n'en avais pas le droit. Nous n'avions pas le droit non plus de rester chez ma sœur, qui vivait dans un hébergement pour demandeurs d'asile… Notre fils était encore très marqué par les violences dont j'avais été victime avant notre départ et dont il avait été témoin… En Géorgie, nous vivions confortablement au centre-ville dans un appartement de 100 m2, dont nous étions propriétaires.… En France, nous n'avions plus rien, même pas les valises que nous avions emportées.
Nous sommes restés quatre mois dans la voiture : de septembre à début décembre. Notre fils a été hospitalisé une semaine pour pneumonie. Je continuais à demander un hébergement. » Extraits du témoignage de R. recueilli par l'ACO ; « Des vies sur un fil » (Editions de l'Atelier)
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