Dans son livre «Manifeste pour une droite décomplexée » à paraître vendredi mais dont certains extraits ont déjà été dévoilés, Jean-François Copé, bien conseillé dans sa stratégie de séduction de la France de droite et patriote par l’ex frontiste Guillaume Peltier, n’a pas hésité à évoquer l’existence d’un « racisme anti-blanc ». Le MRAP certes (petite révolution), en avait fait l’aveu il y a quelques mois, mais c’est surtout parce que cette réalité là était jusqu’alors décrite et analysée uniquement par le Front National au sein des grands partis, que les commentateurs ont vu dans cette saillie du député-maire de Meaux un précédent fâcheux.
« Un racisme anti-blanc se développe dans les quartiers de nos villes où des individus -dont certains ont la nationalité française- méprisent des Français qualifiés de Gaulois au prétexte qu’ils n’ont pas la même religion, la même couleur de peau ou les mêmes origines qu’eux » souligne ainsi le secrétaire général de l’UMP. Une réalité que François Fillon, son grand rival dans la compétition interne visant à prendre la tête du parti (toujours donné gagnant dans les sondages), a pris grand soin de ne pas contester…
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