« Partir au travail », comme on disait à l'époque, ne se résume pas à prendre un métier pour gagner sa vie ou épanouir des aptitudes et des aspirations personnelles. D'abord parce qu'il s'agit d'une mission reçue ou reconnue par l'Église. Surtout parce que le travail dont il est ici question concerne non pas n'importe quelle situation, mais désigne le seul « travail ouvrier ». C'est-à-dire qu'il ne dépend plus des seules décisions du candidat. Il s'effectue en équipe, selon des ordres, des cadences de production, un rythme horaire qui relèvent de décideurs. Parmi eux, les uns sont proches, tels les chefs d'équipe, les contremaîtres - les autres sont loin, les cadres et les dirigeants. C'est donc un changement de vie.