Il y a tout juste 50 ans, l’Église catholique repensait sa relation au « monde » au cours du concile Vatican II et autorisait à nouveau des prêtres à entrer au travail en usine et sur les chantiers. Après la brusque interruption de 1954, l’espoir renaissait. C’est pour marquer cet événement et dire la pertinence pour aujourd’hui de l’intuition PO que l’Équipe nationale des prêtres-ouvriers a voulu organiser en décembre 2015 un colloque de réflexion à la Bourse du Travail de Saint-Denis (93).
Sous la direction de Tangi Cavalin et Nathalie Viet-Depaule (IMM/CEMS/EHESS), diverses contributions, lors du premier jour du colloque, ont analysé les enjeux d’histoire religieuse, sociale et culturelle que soulève la présence en usine de prêtres à partir de 1965. La seconde journée, philosophes et théologiens ont tenté de
ressaisir les caractéristiques de notre société moderne pour mettre en valeur les éléments susceptibles de structurer un ministère presbytéral nouveau dans une Église qui se voudrait servante de l’humanité.
Les actes de ce colloque, enrichis de productions apportées lors de manifestations régionales célébrant ce même cinquantenaire, seront d’un apport essentiel pour maintenir ouverte la réflexion avec tous ceux et celles qui se sentent concernés, en Église et dans notre société, par l’avenir de ce que fut et est encore l’intuition des prêtres-ouvriers.
13,5 x 21,5cm – 264p.
(A la parution du livre, fin septembre 2016, le prix public est susceptible d’être augmenté.)